La proposition émanait initialement de la Principauté de Monaco, qui proposait d’inscrire le thon rouge de Méditerranée à l’annexe 1 de la CITES, à savoir la Convention de l’ONU sur le commerce international des espèces menacées. La France, bien que soutenant cette initiative, souhaite tout de même que son application soit différée de 18 mois.
Cette prise de position devrait entraîner un effet domino sur les autres pays européens qui s’aligneront sur la position française, et permettront ainsi peut-être de sauver le thon rouge de Méditerranée de l’extinction. Cependant, Greenpeace dénonce le délai de 18 mois demandé par la France, arguant qu’il correspond à deux saisons de pêche, capables de réduire à néant les stocks de thon rouge en Méditerranée.
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