En captant l’énergie thermique contenue dans le sol ou l’eau des nappes phréatiques, les pompes à chaleur géothermiquereprésentent un des moyens de chauffage les plus intéressants dès lors que l’on dispose d’un peu de terrain et de l’enveloppe budgétaire nécessaire. En effet, si cette solution est très séduisante, l’investissement à y consacrer est loin d’être neutre. Or, des lotissements ou des groupes de maisons proches les unes des autres offrent une opportunité de mutualisation des installations, concourant ainsi à une baisse non-négligeable du coût du chauffage géothermique. Si en France de telles initiatives sont rarissimes, elles sont de plus en plus courantes dans les pays d’Europe du Nord.
pompes à chaleur et des planchers chauffants (voire refroidissants). Quant au captage, s’il peut être horizontal et individuel, le plus souvent il est vertical et dédié à un petit groupe d’habitations, toujours pour des raisons de coût.
A l’inverse, en France, le législateur s’évertue à complexifier la création des captages verticaux, lesquels présentent pourtant l’avantage de nécessiter peu de terrain et une plus grande facilité de mutualisation. Outre les autorisations nécessaires pour un captage vertical, si ce dernier fait plus de 100 m de profondeur, l’installation tombe sous le coup du droit minier avec l’obligation d’études géologiques d’environ 6 mois. Autant de points qui allongent les délais et la facture.
pompes à chaleur repose pour l’essentiel sur les diverses aides gouvernementales et plus particulièrement le crédit d’Impôt. Or, au regard de la situation économique, les coups de rabot fiscal ont fait chuter les installations ces dernières années, quand chez nos voisins du Nord elles continuent de bien se porter. A quand l’importation du modèle Nord européen ??
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