Avec l'appui d'un rapport de commande de l'expert du nucléaire Helmut Hirsch, Greenpeace a dénoncé lundi le fait que les systèmes de secours – et notamment les systèmes de refroidissement – de l'EPR de Flamanville, actuellement en cours de construction, ne sont prévus pour être opérationnels que pendant une durée de 24 heures, en cas de panne d'électricité. Une grave sous-estimation des risques de la part d'AREVA, affirme Greenpeace, qui rappelle que la coupure d'alimentation électrique à Fukushima a duré 11 jours.
Anne Lauvergeon, présidente d'AREVA, déclarait pourtant le 16 mars 2011, juste après la catastrophe, que s'il n'y avait eu que des EPR au Japon, il n'y aurait pas eu de fuites radioactives à Fukushima. Le ministre de l'industrie, Eric Besson, affirme lui aussi que "l'EPR sera le réacteur le plus sûr au monde", et que Greenpeace a dit "beaucoup de bêtises sur ce sujet".
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