Après le Kangoo ZE, la Fluence et le Twizy, la ZOE a eu droit à une présentation en bonne et due forme au Salon automobile de Genève. Ses courbes de petite citadine ont tout pour séduire l'automobiliste soucieux de son environnement, même s'il restait quelques interrogations sur le véhicule: interrogations désormais levées.
La première concernait le prix du véhicule : la gamme des prix des modèles électriques de Renault varie de 6990€ pour le Twizy de base à plus de 20000€ pour une Fluence toute équipée. Tout cela en déduisant le bonus écologique de 5000€ à l'achat d'une voiture électrique. La ZOE coûtera 15700€, auquel il convient d'ajouter une location de 79€ par mois pour la batterie.
La seconde question qui se pose fréquemment sur les voitures électriques est leur dangerosité potentielle compte tenu de leur silence. A faible vitesse, elles n'émettent en effet aucun bruit ou presque, ce qui les rend difficiles à appréhender lorsqu'on est piéton ou cycliste. Eh bien un dispositif sonore sera ajouté sur les ZOE, ce qui les rendra repérables "à l'oreille" lorsqu'elles se déplacent à une vitesse inférieure à 30 km/h : au-delà, le bruit des pneus sur la route suffit à les entendre. La nature du bruit ? Rien de très original selon le directeur du programme électrique de Renault, Thierry Koskas : "Ce n'est ni des petits oiseaux, ni un bruit de moteur diesel, c'est un son mécanique qui fait penser un peu à un bruit de turbine assez discret."
Les ZOE, si elles se vendent au même rythme que les autres véhicules de la gamme ZE, mettront quelques temps encore avant d'être en nombre sur nos routes, puisque selon des chiffres parus récemment, les trois autres modèles de la gamme ZE se sont pour l'instant vendus à 5900 exemplaires en France. Selon Renault qui maintient ses prévisions, le marché de l'électrique représentera 10% des ventes automobiles en 2020.
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