La décision prise par les membres de la coalition gouvernementale doit encore être validée par le Parlement, mais selon le ministre de l'environnement, Norbert Röttgen, elle est "irréversible".
En 2010, Angela Merkel avait fait voter le prolongement de la durée de vie des anciens réacteurs contre l'avis de l'opinion publique, créant ainsi une vague de manifestations anti-nucléaire. Avec la catastrophe de Fukushima, elles ont repris de plus belle. La chancelière a finalement commandé un audit dont les résultats ont amené le gouvernement à cette prise de décision.
Au final, les huit réacteurs les plus anciens, désactivés pendant l'attente des résultats de l'étude, le resteront. Six autres ne seront pas renouvelés une fois arrivés au terme de leur contrat d'exploitation, qui portent jusqu'à 2022. Les trois derniers, plus récents, fonctionneront jusqu'à fin 2023.
En Allemagne, l'énergie nucléaire constitue 22% des ressources en électricité. Le pays dispose maintenant de onze ans pour mettre en place des ressources alternatives.
commentaires