L’accord final : Loin des objectifs fixés en début d’année avec ses professeurs. Il prévoit une réduction de 2° du réchauffement climatique et la création d’un fonds vert de 30 milliards de dollars pour aider les pays pauvres, mais ne précise pas comment. Toute la méthodologie est à revoir. Malgré quelques points positifs comme un accord sur la préservation des forêts, l’ensemble reste très décevant.
Les Nations-Unies : En progrès. L’année précédente passée au Danemark s’était conclue par un redoublement. Cette fois-ci le passage en classe supérieure est accepté. Des améliorations ont été entrevues dans la capacité à mener les négociations. En revanche gare à l’excès d’autosatisfaction : les communiqués de presse triomphants font perdre en crédibilité.
Le Mexique : Très satisfaisant. Les professeurs saluent la gestion des débats du pays hôte. Ses petits camarades aussi. Tout le monde est content. Poursuivre dans cette voie.
La France : Quelle discrétion ! Représentée par NKM, l’équipe pédagogique n’en attendait de toutes façons pas grand chose, puisque la France est prête à s’engager depuis belle lurette. Elle a préféré laisser la vedette. C’est tout à son honneur.
Le Japon, et l’Australie : Au fond de la classe et près du radiateur, ils effrayaient leurs petits camarades qui craignaient une attaque surprise et un blocage. Finalement ils se sont bien tenus. Les mots aux parents sur les carnets de liaison finissent peut-être par payer. Il était temps !
Russie : Avertissement officiel du conseil de classe. Déclarer face aux professeurs médusés "Je ne participerai pas à une deuxième période d’engagement du protocole de Kyoto" relève d’une provocation inacceptable. Gare à l’exclusion temporaire !
L’Afrique : Plutôt discrète dans les négociations, elle sera attendue de pied ferme l’année prochaine, pour le prochain sommet à Durban, en Afrique du Sud.
Etats-Unis : L’accord finalement signé ne concernant que les pays signataires du protocole de Kyoto, les Américains peuvent se soustraire à ces obligations relatives. Trop individualistes, leurs camarades pourraient se retourner contre eux.
La Chine, le Brésil, l’Inde et l’Afrique du Sud : Ces quatre élèves sont programmés pour être les leaders de la classe de demain. Ils le savent et en profitent pour imposer leurs vues à leurs voisins de table, notamment au Japon, qui rechigne à s’engager pour un dans une seconde période du protocole de Kyoto tant que Chinois et Américains n’en font pas partie.
La "promotion Cancún" présente un niveau homogène, avec des très bons élèves qui font office de locomotives, mais aussi et surtout bien trop de mauvais éléments. Une classe de soutien sera mise en place dès l’année prochaine à Durban. Tout le monde y est invité.
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