Depuis juillet 2007, des milliers de parisiens ont troqué la voiture, la moto, ou les transports en commun au bénéfice du Vélib’.
Avec ses centaines de stations implantée partout en ville et en proche
banlieue, les quelques kilomètres à parcourir séparant les gens de leur
travail ne sont plus une corvée. Au moins quand il fait beau…
Comme d’autres capitales européennes, Paris s’est fixée un objectif de réduction du trafic automobile dans ses rues.
Le Vélib’ est un des leviers qui devraient l’y aider, de même qu’une
relance des transports en commun. Pour éviter d’en arriver à des
extrémités comme peut l’être l’accès payant au centre-ville londonien.
A
Paris, si on se fait l’avocat du diable, les moyens peuvent paraître
plus fourbes. La création de couloirs de bus et leur interdiction aux
véhicules particuliers a d’abord considérablement réduit les emprises des voies de circulation "classiques",
décourageant certains de l’usage de leur voiture. Le lancement du
Vélib’, s’il représente une vraie alternative écologique à la voiture
individuelle, a aussi nécessité la création de centaines de stations à
travers la ville, stations souvent installées sur d’anciennes places de stationnement. Moins de places = plus de temps pour se garer = découragement des automobilistes.
Hasard ou conséquence, le lancement de Vélib’ a coïncidé avec une baisse de 2% de la circulation automobile à Paris,
ainsi qu’une hausse de 2% de la la fréquentation du réseau RATP (à
mettre en perspective avec les 30% d’augmentation depuis 1997). Vraie
solution aux émissions de CO2 pour les uns, gadget à bobos pour les
autres, quoiqu’il en soit, avec presque 200000 abonnés et 20 millions
de locations annuelles, le Vélib’ poursuit sa route.
Alors, comme dirait Georges pernoud à la fin de Thalassa : "Bon vent !"
Demain (3/7) : Veja
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