Par Depuis 1992, le Festival international du film d'environnement a pris ses quartiers dans la région Ile-de-France. Et ce n'est pas sa 31e édition qui dérogera à la règle, puisque tous les départements qui composent la région proposent sur leur territoire des cinémas partenaires de l'événement qui diffuseront de nombreux film de la sélection. Néanmoins, le centre névralgique du FIFE est situé dans le XVIIe arrondissement de Paris, au Cinéma des cinéastes, situé au 7 avenue de Clichy.
C'est ici que cinéma, audiovisuel et environnement se sont donnés rendez-vous du 4 au 11 février, en garantissant aux spectateurs intéressés une entrée libre et gratuite. Le jury officiel du festival, chargé de décerner 3 prix (Grand prix, Prix du documentaire et Prix spécial du jury) à des documentaires long-métrages, sera présidé par Rémy Bezançon, réalisateur de "Ma vie en l'air" ou du "Premier jour du reste de ta vie". Trois autres jurys ("étudiants", "lycéens et apprentis" et "Green film network") se chargeront de récompenser d'autres formats sélectionnés en attribuant leurs prix, accompagnés de chèques d'un montant de 1 000 à 10 000 euros. En effet, le docu n'est pas le seul genre accepté, et il côtoiera des webdocs, fictions, courts-métrages ou films d'animation. Au total, pas moins de 110 films et 22 webdocumentaires composent une sélection qui devrait assurer au FIFE un succès auprès de tous les publics.
Au-delà de la compétition officielle, les organisateurs ont imaginé des programmations suivant certaines thématiques. Les spectateurs retrouveront par exemple des travaux sur les thèmes de l'eau et de la biodiversité, sur la santé et l'environnement, ou sur le cinéma animalier. Et certaines projections seront même suivies de débats et de rencontres. Pour cela, nous vous renvoyons au programme officiel disponible sur le site internet du festival.
Le premier film diffusé, celui choisi pour le moment toujours solennel de l'ouverture du festival, est "Tante Hilda !", ou l'histoire animée d'une dame qui conserve chez elle des espèces végétales du monde entier, alors qu'apparaît sur le marché une plante industrielle miracle censée régler le problème de la faim dans le monde. Nous n'avons pas eu la chance de le voir, mais il est fort probable qu'en plus d'être une ode à la nature, une critique des OGM devrait y être exprimée de façon assez claire.
Pour en avoir le coeur net, rendez-vous mardi 4 février, à 18h30, au Cinéma des cinéastes !
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