En 1997, dans l'hémisphère sud, le gouvernement australien réfléchit à la création d'une entité indépendante qui serait spécialisée dans le tourisme. Le "Sustainable tourism cooperative research centre" ("centre de recherche collaborative du tourisme durable", ou STCRC) était né. L'organisme est régi par les préceptes de l'agenda 21 établis lors du Sommet de la terre de Rio, et vise à aider les entreprises et les gouvernements à améliorer la viabilité économique, sociale et environnementale de leur offre de tourisme, soit les trois piliers du développement durable. Dans les années 2000, le STCRC se dote d'un bras armé commercial, le label "Earth Check Limited" qui vise à certifier les lieux d'accueil en fonction de la durabilité de leur programme touristique. Aujourd'hui, cette certification est une référence.
Prenons l'hôtel Intercontinental de Moorea, en Polynésie française, un établissement grand luxe : après avoir décroché le Earth Check de bronze en 2007, puis l'argent en 2010, il est désormais certifié "Or", une première là-bas, avant-dernière étape avant la certification ultime, la "platinium". Concrètement, en plus de la formation de ses personnels aux pratiques du développement durable au quotidien, il s'engage en faveur de la protection de la biodiversité locale, incroyablement riche sous ces latitudes. Ainsi, non seulement l'hôtel abrite le Centre des dauphins de Moorea et un hôpital pour tortues de mer blessées ou malades, mais il a également rejoint un programme local de sauvegarde du récif coralien, un écosystème parmi les plus fragiles. Bref, un vrai paradis sur terre.
Si les lagons polynésiens sont une destination unique, d'autres environnements sont eux aussi propices au développement d'une politique durable ambitieuse. D'ailleurs, les plus grandes chaînes de la planète ont recours à la certification "Earth Check". Pour vérifier si votre future destination de vacances s'engage dans le durable, voyez si vous la trouvez dans la page des hôtels labellisés…
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