Quand 4 organisations engagées que sont Riposte verte, Les amis du vent, 100% recyclé 100% engagé, et le WWF publient (téléchargeable ici), le résultat est observé à la loupe. Résumé.
La questions posée et à laquelle les organisations ont tenté de répondre est la suivante : “Alors qu’une politique responsable de papier est un des piliers d’une politique de responsabilite sociale et environnementale exemplaire, qu’en est-il vraiment dans la réalité ? Les grands groupes français, importants consommateurs de papier, sont-ils à la hauteur des enjeux ?”
Et dans la réponse apportée, certains chiffres paraissent assez surréalistes. Ce sont 34 feuilles par jour et par salarié qui sont imprimées dans les grandes entreprises françaises ; 14% de ces impressions ne seront jamais lues ; si l’on ajoute le carton, le travailleur français consomme 3 fois plus de papier que la moyenne mondiale ; seuls 7% des ramettes utilisées en bureau sont 100% papier recyclé ; et 20% du papier seulement sera recyclé.
Si certaines entreprises semblent avoir entamé un virage vers une utilisation du papier plus responsable (citons les 5 premiers du classement, qui obtiennent des notes allant de 54 à 63/100 : L’Oréal, AXA, La Poste, Carrefour et France Telecom), d’autres ont en revanche encore beaucoup de chemin à parcourir pour intégrer ce Top 5 (Renault, Auchan, et Intermarché par exemple). Quant aux courageux ArcelorMittal ou Veolia Environnement qui ont refusé de participer à cette étude, c’est un carton jaune que leur adresse les commanditaires de PAP 50.
Pour toutes les entreprises de ce classement (et les autres entreprises aussi, après tout), qu’elles aient obtenu de bonnes notes ou non, les recommandations finales de l’étude sont :
- de mettre en place une politique papier claire (exiger le label Imprim’vert par exemple),
- de maîtriser autant que possible sa consommation (l’impression recto-verso peut être une solution),
- favoriser l’achat responsable de papier (recyclé, ou labellisé FSC),
- ou encore se lancer dans le recyclage.
Vous vous en êtes rendus compte en lisant ce papier (blague), le sujet n’est pas forcément le plus glamour ni le plus drôle de la terre. Il n’empêche qu’une telle étude, en mettant en avant les forces et les faiblesses des plus grandes de nos entreprises, pourrait servir de base à une saine émulation entre elles.
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