Ecologie & Société

Le slow mouvement, qu’est-ce donc ?

Introduction

Vite, toujours plus vite. Le monde tend vers plus d’efficacité, moins de temps perdu, plus de rendement. Oh il n’est pas question ici de proposer de tous mettre des bonnets péruviens, et de faire des rondes dans des champs de fleurs en chantant George Harrison, mais juste de ralentir un peu. Le meilleur exemple d’une rapidité qui s’est banalisée au point de devenir une norme mondiale : le fast-food qui a envahi le monde, et auquel on ne peut échapper, où que l’on soit. C’est d’ailleurs un restaurant fast-food qui est à l’origine même du mouvement "slow" q

1. Le slow food

slow_food

Celui qui est à l’origine de tout. De l’aveu même de l’organisation via son site officiel, la slow food reconnaît des liens forts entre l’assiette, la terre, les hommes et la culture. Rien ne sera donc entrepris au détriment d’une de ces quatre composantes. Parti originellement de Rome dans les 80’s, la slow foot compte aujourd’hui 1300 "convivia" (des antennes locales) à travers le monde pour plus de 100 000 membres. Dont 41 en France tout de même.

La slow food est la philosophie du mouvement "slow" la plus développée. Elle se donne comme mission de défendre la diversité de l’alimentation, de développer une vraie éducation des papilles dans les écoles et les cantines ou encore de mettre en relation producteurs et consommateurs.


2. La slow city

cittaslow

Comme au cinéma, un succès appelle forcément une suite : plus grande, plus forte. Le slow food a donc changé de dimension pour s’étendre à l’échelle d’une ville. La ville de Greve a été la première "slow city" du monde. Depuis, un réseau de 140 villes dans 20 pays s’est ainsi tissé, un réseau appelé "Cittaslow" (mélange de langue anglaise et italienne). Pour faire partie de ce réseau, il faut respecter un certain nombre de conditions. La première d’entre elles étant de compter moins de 50 000 habitants. Là-bas, il y a moins de voitures, moins de bruit, moins de gens, bref, la vie y est plus "cool". Mais que les plus "speedés" d’entre vous qui habitent Lyon ou Paris se rassurent, leur ville ne changera pas. D’ailleurs il n’existe aucune ville française marquée "cittaslow". Il faut se rendre chez nos voisins espagnols, italiens, anglais ou allemands pour en trouver une.

Les villes qui adhèrent ont pour ambition de devenir des lieux où vivre, travailler et visiter s’avère agréable, ont l’envie de soutenir l’économie locale, de respecter les traditions, et bien sûr de protéger l’environnement. Pour cela, chaque collectivité s’engage à travailler pour remplir la cinquantaine d’objectifs fixés par le réseau "Cittaslow".

+ d’infos : www.cittaslow.org


3. Les autres variantes du mouvement "slow"

Derrière les deux mastodontes que représentent le slow food et la slow city dans la galaxie "slow", il existe d’autres modes de vie doux. Le slow travel en est un exemple. Il existe des hôtels dans le monde qui promeuvent des séjours proches de la nature, écologiques, tout en offrant luxe, calme et volupté. C’est notamment le cas de Six Senses Resorts & Spas, un "univers de vacances durable, équitable et luxueux" qui a eu les honneurs d’un article sur le site du JDD. Sinon il existe aussi la slow music, le slow sex ou la slow school. Nous vous laissons découvrir tout cela sur le blog français du slow mouvement.

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