Par A tout seigneur, tout honneur, nous commençons par le chiffre le plus emblématique de la conférence : 2°C. C’est la barre sous laquelle les nations réunies à Copenhague doivent maintenir le réchauffement de la planète d’ici la fin du siècle. Au dessus, les experts du monde entier annonce des dérèglements climatiques irréversibles mettant en péril les grands équilibres autorisant la vie sur Terre.
En gros, si la planète chauffe de plus de 2°C d’ici 2100… Ce joli havre de paix qu’est notre planète pourrait bien devenir notre pire ennemi. Au programme des réjouissances :
- Augmentation des sécheresses et des inondations : des sécheresses parce que dans certaines régions, l’évaporation de l’eau provoquée par le réchauffement ne sera pas compensée par des précipitations. Des inondations parce que dans d’autres régions, c’est le déséquilibre inverse qui se produira.
- Réduction de la glace et des neiges : la fonte de ce stock d’eau douce pourrait provoquer des manques d’eau potable pour près d’un sixième de la population mondiale.
- Renforcement des phénomènes météorologiques extrêmes comme les vagues de chaleur ou les précipitations violentes.
- Élévation du niveau de la mer : une simple augmentation de la température de 2°C suffirait à entraîner une élévation de près d’un mètre du niveau de la mer, plus qu’il n’en faut pour inquiéter des régions comme les Maldives ou la Camargue…
Qui a dit qu’on n’était pas à 2 degrés près…
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