La petite arlésienne qu'était devenue la rénovation du zoo de Vincennes, construit au début des années 30 et fermé en 2008, semble prendre fin. Hier, Laurent Wauquiez, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, a posé symboliquement la première pierre du futur parc zoologique.
Aux portes de Paris, un millier d'animaux de 170 espèces venues de la terre entière seront présentées au public au printemps 2014, après des travaux gigantesques qui coûteront au final 167 millions d'euros financés par un partenariat public-privé. Le tel coût et une telle durée des travaux sont dus à la réorganisation totale de l'endroit. Là où il n'était question auparavant que d'une exposition d'animaux, le zoo de Vincennes sera réorganisé en 5 biozones (Patagonie, Sahel-Soudan, Europe, Guyane-Amazonie et Madagascar), dans lesquelles les cages se feront plus rares qu'auparavant. Les animaux d'une même zone géographique cohabiteront ainsi dans un environnement proche de leur habitat naturel. Dans ce zoo du XXIème siècle, le visiteur sera immergé dans ces biozones, à la rencontre de rhinocéros blancs, de pumas, de caïmans, de girafes, de lémuriens ou de babouins.
Le rocher aux singes justement, symbole de l'endroit, sera conservé, et certains animaux qui sont pour l'instant accueillis par la ménagerie du Jardin des plantes comme les petits pandas, ne reviendront pas dans le Val-de-Marne et resteront au chaud dans le parc parisien qui a ouvert ses portes à la fin du XVIIIème siècle. Un tour du monde de la biodiversité animale au bout d'une ligne de métro, ça ne se refuse pas.
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