Ecologie & Société

L’éléphant protégé (pour l’instant)

Après le rejet de la proposition française
d’interdire le commerce du thon rouge de Méditerranée, et le refus de
l’interdiction du commerce international des peaux d’ours polaires
, une
autre question a été soulevée. Question qui paraît aberrante pour bon
nombre d’associations et de militants écologistes : celle du commerce
de l’ivoire
.

La Tanzanie et la Zambie, deux pays africains qui
protègent le moins leurs populations d’éléphants (c’est un fait établi)
ont demandé une autorisation spéciale pour pouvoir vendre leurs stocks d’ivoire officiellement "prélevés sur des animaux morts naturellement" à deux acheteurs identifiés : la Chine et le Japon.

Mais
une coalition de pays africains avec à leur tête le Kenya (qui lui,
fait de gros efforts de protection de l’espèce) s’est opposée à cette
proposition en mettant en avant le moratoire sur la vente d’ivoire décrété en 1989.
Si dans certaines régions les populations d’éléphants augmentent à
nouveau petit à petit, la situation est parfois dramatique ailleurs. Et
comme de par hasard, le nombre d’éléphants d’un parc en Tanzanie aurait
diminué de 30 000 animaux en 3 ans, sur une population totale de 70
000. La proposition de la Tanzanie et de la Zambie a d’ailleurs été rejetée. Un peu de répit pour les éléphants. Affaire à suivre tout de même.

Cette actualité nous permet de vous rappeler une vidéo proposée par l’ONG IFAW
(International Fund for Animal Welfare) sur le commerce des produits
issus de la faune sauvage en général, et de l’éléphant en particulier.
L’idée était juste géniale :

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