Par Un début d'année dans les starting-blocks pour la jeune entreprise, qui a donc réussi a développer une gamme de six modèles de sneakers biodégradables ; la Virgin Collection. Quatre sont déjà disponibles sur leur boutique en ligne et dans plusieurs magasins de Hollande et de Belgique.
"L'avenir de la mode réside dans la réconciliation entre la nature et l'industrie. OAT lutte pour montrer le chemin de cet avenir". Telle est la philosophie des créateurs de la marque. A l'heure actuelle, tout individu épris de mode qui décide de se mettre au vert doit tout d'un coup se sentir un peu restreint dans ses choix de consommation. L'idée d'OAT, c'est aussi cela : que l'on n'aie plus à choisir entre le style et le naturel.
Concrètement, OAT Shoes, ça donne quoi ? De jolies sneakers blanches, hautes ou basses, avec des semelles colorées. Elles sont fabriquées avec du chanvre, du coton bio et du liège assemblés avec du bioplastique certifié biodégradable. Toutes les matières premières viennent d'Europe, sauf le chanvre.
Elles se portent aussi longtemps que des chaussures normales, et il n'y a aucun risque qu'elles se décomposent à vos pieds, qu'il pleuve, qu'il vente ou qu'il neige. Pour que le processus de dégradation se mette en place, il faut véritablement qu'elles soient enfouies dans la terre, afin que les petites bêtes et les microbes leur règlent leur compte. Au bout de 6 mois, il devrait ne rester plus qu'un dixième d'OAT shoes dans votre jardin ; cette durée peut cependant varier selon la température, l'humidité et la fertilité de votre sol.
Mais même après avoir rendu leurs bons et loyaux services, ces chaussures écologiques vous réservent une dernière surprise : leur languette contient un mélange de graines qui fleurira après quelques semaines dans la terre ; tout un symbole. A l'heure actuelle, la marque ne vend ses chaussures qu'en Europe, mais si elles devaient s'exporter plus loin, elle a déjà prévu de proposer des mélanges de graines adaptés au biotope local. Ils ont vraiment pensé à tout…
OAT est une petite entreprise pleine d’ambition, mais elle n’a pas non plus l’intention de remplir tous les jardins d’Europe de vieilles chaussures. Aussi, les hollandais réfléchissent déjà à des solutions de compostage à grande échelle, pour le jour où leurs baskets se vendront en plus grande quantité que les armes à feu (sic) ! On leur souhaite bien du succès, et qu’il leur permette de vendre rapidement leurs produits à un prix plus attractifs (139 et 149 € selon les modèles), parce que l'idée est vraiment belle.
+ d’infos : oatshoes.com
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