Par Enième récompense accordée que les communes peuvent afficher fièrement, les rubans du DD n’en permettent pas moins de mettre en valeur des initiatives qui seraient passées totalement inaperçues sans ce coup de projecteur. Un coup de projecteur un peu spécial d’ailleurs, puisqu’il n’est pas porté par une quelconque autorité supérieure, mais par un jury composé en majorité de représentants des collectivités territoriales… Mais d’abord, qu’est-ce qu’on y juge ? Trois points :
- l’organisation et la conduite de la politique territoriale de développement durable
- la vision stratégique et le plan d’action
- les actions réalisées
Les membres du jury se réunissent ensuite dans la chapelle Sixtine au Vatican pour une durée indéterminée. Ils débattent entre eux, se demandant quels seraient les meilleurs représentants des rubans du développement durable. Et quand, enfin, une décision est prise, les membres du jury jettent un combustible spécial dans la cheminée de la chapelle Sixtine, combustible qui produit une fumée blanche annonçant à la foule des fidèles réunis sur la Place Saint-Pierre que ça y est, les rubans sont décernés. Ca ressemble au processus de nomination d’un Pape ? Peut-être un peu, oui…
Et ces rubans ne sont pas décernés pour une année, comme de vulgaires Oscars du cinéma. Non, les rubans, quand ils sont décernés, la collectivité en est titulaire pour deux ans. Ainsi, le palmarès 2010 dévoilé en décembre a consacré 21 lauréats, de la simple commune à la région (en l’occurrence la Franche-Comté). Protection de la biodiversité, engagement social ou éco-constructions, chaque facette du développement durable peut être récompensée d’un ruban.
Peut-être près de chez vous. Pour vous renseigner, c’est par ici.
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