Echange gazeux.
Ce n’est pas un terme très alléchant mais c’est pourtant la meilleure manière de résumer le phénomène qui se produit lorsqu’on introduit une plante dépolluante dans une pièce.
Les feuilles absorbent les polluants, quels qu’ils soient, mais selon leurs prédispositions bien entendu (nous verrons ensuite que chaque plante a sa petite spécialité). Ensuite des micro-organismes logés dans les racines de la plante absorbent ces polluants pour les convertir en matière organique, un peu comme le ferait un compost. Ces matières obtenues vont naturellement pouvoir « nourrir » la plante elle-même, astucieux non ? Puis la plante va « transpirer » de la vapeur d’eau qui viendra améliorer les taux d’oxygène et d’humidité de la pièce. Merci Jamy.
En arrivant chez Green Factory, on sent instantanément cette atmosphère différente, épurée, une sorte de serre agréable et douce. Dans un local de style vieille usine, le pari est réussi, à mi-chemin entre fleuriste, magasin de déco, loft design.
Halte aux COV !
Le COV est un composé organique volatil. En gros un produit toxique contenu dans les meubles, les matériaux de construction ou encore les produits d’entretien utilisés dans les maisons. Il existe plein de COV différents, avec un niveau de toxicité et des conséquences différentes comme des maux de tête, irritation des yeux et des voies respiratoires.
A l’origine les recherches sur les COV ont été faites par … la NASA. L’objectif était évidemment de trouver des solutions pour dépolluer l’air ambiant dans lequel évoluent les astronautes étant donné la difficulté pour eux d’aérer …
Pour les plus forts d’entre nous (et les plus anglophones) vous pouvez consulter le rapport de la NASA ici.
1 plante pour 10 m2.
C’est la petite règle facile à retenir pour savoir comment équiper correctement son habitat en plantes dépolluantes. Tout dépend ensuite de votre comportement dans la maison. Fumez-vous ? Ouvrez-vous souvent les fenêtres ? Utilisez vous beaucoup de produits d’entretien contenant des pesticides … ?
Planta, plantae, plantam.
Pour les latinistes voici une liste référence des plantes dépolluantes
classées selon leur propriété (ou superpouvoir) : plants-for-people.org
Marcel ne peut occulter un petit coup de cœur pour la succulente Sansevieria, aussi appelé « Langue de belle mère » !
Le fait est que l’air intérieur d’une maison est parfois plus pollué que l’air extérieur, même en ville. Nous nous soucions donc de limiter les pollutions à l’extérieur pour préserver notre santé, pourquoi ne pas faire la même chose en intérieur ?
+ d’infos :
Le site web de Green Factory
Le livre référence "How Grow Fresh Air Plants" sur Amazon.fr (en anglais)
Le rapport de la NASA sur les plantes dépolluantes
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