L'histoire de Greenpeace a commencé en 1971, quand un groupe de militants écolo canadiens (dont Paul Watson, actuel boss du Sea Shepherd) prend la mer pour tenter d'empêcher des essais nucléaires américains en Alaska. Depuis, si la lutte contre le nucléaire est un des chevaux de bataille de l'ONG, les causes se sont multipliées : OGM, pollution, protection animale, réchauffement climatique, déforestation… Tout ce qui est anti-écolo se retrouve un jour ou l'autre dans le viseur de Greenpeace.
Le titre, "Mind bomb", a été prononcé par Robert Hunter, l'un des co-fondateurs de l'ONG. Bill Kovarik, universitaire spécialisé des questions d'environnement, définit cette expression comme "une action destinée à remplacer un vieux cliché par une nouvelle vision". Et l'exemple cité est des plus simples : faire que les anciennes figures héroïques des chasseurs de baleines soient remplacées par celles des militants qui s'interposent entre les cruels baleiniers et le animaux sans défense. De ce côté-là, l'ONG semble avoir merveilleusement dirigé sa "bombe".
Le film, réalisé par Christophe Montaucieux, revient sur l'histoire de Greenpeace, qui est aujourd'hui l'une des ONG les plus puissantes et les plus connues partout sur la planète. Des projections sont organisées un peu partout, dans des événements et des festivals. Un coup d'oeil à l'agenda sur le site greenpeace.org vous dire où le voir.
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