Depuis 1997, chaque année et avec le parrainage des centres Leclerc, l'opération "Nettoyons la nature" propose à des particuliers volontaires de nettoyer près de chez eux des espaces urbains ou naturels souillés par des déchets. Sacs plastique dans les forêts, mégots de cigarettes sur les plages, canettes en aluminium dans les caniveaux, etc… La liste des exemples d'incivilités au quotidien pourrait s'allonger quasi-indéfiniment.
Depuis 20 ans, la manifestation a permis à plus de 6 millions de volontaires de récolter pas moins de 12 431 tonnes de détritus sur 142 000 sites à travers le pays. "Nettoyons la nature" aurait pu commencer à ronronner gentiment, et à susciter un intérêt moindre : c'est justement pour éviter cela que Leclerc a lancé une campagne de communication décalée dans la presse régionale, et sur l'espace public (entre autres dans le métro parisien). L'idée est de reprendre certains des tableaux les plus célèbres des impressionnistes Seurat, Manet et Bazille, et de les détourner en y ajoutant une pollution moderne. La même opération, avec Millet et Courbet, que l'on classera plus volontiers dans le clan des réalistes, a été réalisée.
"Un dimanche après-midi à l'Île de la Grande Jatte", "Sur la plage à Boulogne", "Les baigneurs", "Le déjeuner sur l'herbe", "Les planteurs de pommes de terre", "La rencontre" ou "Les Glaneuses" ont ainsi chacun eu driot à une "modernisation" dont nous nous passerions tous volontiers. Les toiles sont à découvrir ci-dessous.
La rencontre, Gustave Courbet, 1854
Les baigneurs, Frédéric Bazille, 1869
Le déjeuner sur l'herbe, Edouard Manet, 1863
Un dimanche après-midi à l'île de la Grande Jatte, Georges Seurat, 1884
Les glaneuses, Jean-François Millet, 1857
Les planteurs de pommes de terre, Jean-François Millet, 1862
Pour participer à l'opération "Nettoyons la nature", rendez-vous ce vendredi 22, samedi 23 et dimanche 24 septembre près de chez vous.
+ d'infos : www.mouvement.leclerc.fr
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