Par La bataille ferait rage dans les bureaux du parti EELV. Alors qu'Eva Joly apparaissait pour eux comme la candidate idéale voilà encore trois mois, Nicolas Hulot a, comme en 2007, effectué une percée spectaculaire dans les sondages (selon Le Figaro : 72% d'opinion favorable chez les Verts, 49% à droite et 52% à gauche) et semble pouvoir rassembler très largement autour de lui (il est même la personnalité politique préférée des Français devant DSK selon le baromètre Ifop pour Paris-Match du mois de mars).
Mais le processus de vote pour la primaire écologiste aurait pu l'empêcher de se présenter, ou du moins amenuiser ses chances.
– Le Conseil Fédéral du parti a voté voici quelques jours pour la désignation du candidat dès le mois de juin, quand les partisans de l'animateur d'Ushuaia Nature réclamaient une décision en septembre, le temps de se rassembler et de s’organiser.
– Quant au profil des votants, seuls les adhérents et "coopérateurs" du parti pourront déposer un bulletin dans l'urne. Reste donc aux partisans de Nicolas Hulot qui ne sont pas membres du parti à s'encarter… moyennant 20€. 20€ le droit de vote à la primaire, ça ne vous rappelle pas 2007 et l'ascension de Ségolène Royal ? Nous, si. Selon Le Point, les partisans de Nico (on l’appelle Nico) souhaiteraient que la cotisation passe à 5€ au lieu de 20, et négocient en ce sens avec la direction du parti. Le journal estime même que pour avoir une chance de l’emporter, Nicolas Hulot devra ramener 3000 nouveaux adhérents à EELV.
Mais tout cela n'est que rumeur et bruits de couloirs. La vraie annonce, celle qui donnera un caractère officiel à l'expression "Hulot 2012", devrait être faite en milieu de semaine prochaine à Sevran, en Seine-Saint-Denis. Une des communes les plus déshéritées de France, où le futur candidat (?) pourrait lancer un message à la fois social et écologique. Wait and see.
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