Par Dans la préfecture des Pays de la Loire, un projet imaginé à la base par une association (en l’occurrence l’association Tabakero) a pour objectif "d’engager un débat citoyen sur la thématique de la réduction des déchets". Et comment engager ce débat ? En construisant une véritable maison d’architecte uniquement à base de déchets qui auront été préalablement triés et métamorphosés par des milliers de bénévoles, qu’il s’agisse de scolaires, d’artisans locaux ou d’anonymes comme vous et moi.
Le principe vous rappelle quelque chose ? Peut-être le projet "Save the beach" de la marque de bière Corona, dont nous parlions en juillet dernier ? Peut-être, oui. Mais là il n’est pas question d’une simple maison comme en dessinent les enfants : 4 murs et une cheminée. Non, on parle ici d’une vraie maison d’architecte. Il suffit de regarder les photos pour se convaincre de l’ambition du projet.
Présente depuis le début du mois de décembre sur l’île de Nantes, à côté de l’éléphant (les régionaux comprendront vite de quoi il s’agit), la villa déchets le sera encore jusqu’au 31 décembre. D’ici là le cycle de 10 conférences sur le développement durable qui y est organisé sera achevé, et il sera temps pour la villa déchets de penser au futur. Quel futur ? Etre d’abord démontée puis remontée dans d’autres villes, avec le soutien des municipalités, dans les années qui viennent. A Paris en 2011, à Bruxelles en 2012 puis à Marseille en 2013, pour l’année où la ville provençale sera capitale européenne de la culture.
En attendant, c’est à Nantes et seulement à Nantes. Et pour quelques jours encore.
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