Interviews à emporter

Olivia Mokiejewski ou la vie sauvage sur France 2

 

 

Comme dans les 3 premiers épisodes, il y sera question de jeunes animaux menacés et de paysages époustouflants, en l'occurrence d'éléphanteaux et du parc national de Tsavo au Kenya.

L'émission sera présentée par Olivia Mokiejewski… un hasard? Pas exactement: au pied de son berceau se promenaient déjà des hordes d'animaux que sa maman recueillait dans le quartier. Avec les Orphelins du Paradis, Olivia est donc dans son élément, même si cette immersion dans le monde sauvage lui a déjà valu 4 cm de cicatrice dans le dos et une douloureuse morsure de Babouin!

Des souffrances récompensées puisque ses orphelins dépassent régulièrement les 10% d'audience, ce qui a convaincu France 2 de rempiler pour une deuxième saison. On a hâte que ça commence, et je devine que vous aussi. Pour nous faire patienter, Olivia a accepter de répondre aux 13 questions étranges de Marcel.

 

Vous êtes plutôt bio baba (cool) ou bio bobo?

Bobo!

 

A quoi ressemble votre weekend idéal?

C'était le weekend dernier! A la campagne, dans le Bordelais, avec mon chien Prosper à me balader en forêt.

 

De quoi/qui êtes-vous fan?

Dian Fossey (NDLR: militante américaine pionnière de la protection des Gorilles au Rwanda dans les années 60-70), c'est elle qui m'a donné envie de m'engager pour protéger l'environnement en regardant Gorilles dans la brume. De manière générale, je suis fascinée par les gens qui, quelque soit le combat qu'ils choisissent, sont prêts à tout quitter pour le mener. 

 

Le monde de demain, croissant ou décroissant?

Ce qui est sûr c'est que l'hyperconsommation actuelle est intenable. On se doit de réapprendre a vivre de manière plus mesurée, plus simple. En même temps, la décroissance n'est pas une solution car c'est un autre extrême. Je crois qu'il faut trouver une stabilité économique en consommant moins mais mieux. On n'en sera que plus heureux.

 

Demain matin, croissant ou pain ou chocolat?

Ni l'un, ni l'autre, je ne veux pas m'y habituer pour ne pas que ça me manque en tournage!

 

Un péché pas écolo à nous confesser?

Oui… Je sais que c'est mal mais il n'y a rien qui me détende autant que l'eau. Je pense que dans une autre vie, j'étais un poisson. Du coup, il m'arrive régulièrement de prendre un bain. C'est vraiment pas écolo mais je me soigne…

 

L'émission TV ou Radio à ne pas rater?

Sans hésiter: Ushuaïa. Vu du ciel aussi.

 

Votre argument imparable pour contrer un écolo-sceptique?

Ce serait de l'emmener en tournage. Souvent, les images sont plus convaincantes que les mots. Tant qu'on est loin, c'est facile d'être sceptique, mais quand on fait face aux problèmes, un lac asséché, les éléphants menacés, on se sent forcément écolo. C'est du bon sens.

 

Mer ou montagne?

Mer!

 

La France pionnière du nucléaire, bonne ou mauvaise nouvelle?

C'est une question compliquée, j'ai travaillé pour une émission sur la fin du pétrole et le problème c'est de trouver une alternative? Aujourd'hui, si on additionne toutes les autres sources d'énergie ça reste très insuffisant… mais la question des déchets me fait peur. Je n'aime pas trop l'idée que la France soit pionnière mais je crois qu'il est encore difficile de faire sans.

 

Yann Arthus Bertrand, c'est quoi son prénom?

(rire) Yann

 

Le dernier album que vous avez acheté, CD ou MP3?

C'était le dernier album de Gossip en MP3. Ca me va très bien la musique en ligne, ça évite la production de CD, ca fait des déchets en moins.

 

Quel est l'impact du patinage artistique sur la fonte des glaces?

(rire) Alors, comment essayer de donner une réponse intelligente… Je pense qu'il est très limité sauf peut être dans le cas des patinoires construites dans les pays très chauds comme Dubaï ou le Qatar.

 

Olivia vous a convaincu? Jetez un oeil au site de son emission ou elle recense plusieurs manières de s'engager dans la protection des animaux.

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