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Oscars 2011 : 6 films écolos parmi les nominés

Introduction

Et plus particulièrement, ce qu’il reflète en matière d’écologie. Cette année, sur tous les films nominés aux Oscars, nous en avons relevé six qui témoignent d’un intérêt grandissant pour les problèmes environnementaux. Nous vous les présentons à travers ce petit diapo.


1. Waste Land

Documentaire anglo-brésilien de Lucy Walker. Sortie dans les cinémas français le 23 Mars 2011.

Banlieue de Rio de Janeiro, Brésil. Au milieu de Jardim Gramacho, la plus grande décharge du monde, est née une profession : celle des Catadores, ou recycleurs. Toute la journée, ils ramassent les matériaux recyclables, avec lesquels ils créent des oeuvres d'art et des objets qui leur permettent de vivre décemment. Grâce aux Catadores, la moitié des déchets peuvent être recyclés. Waste Land suit le projet de Vik Muniz, un célèbre artiste brésilien, et la vie de quelques Catadores avec lesquels il s'est associé. Pendant les trois ans que dure tournage, Vik Muniz photographie les Catadores, leur vie et leurs oeuvres ; photos qu'il vendra ensuite aux enchères au profit des recycleurs. Une réflexion qui porte à la fois sur la dignité humaine et sur l'absurdité d'un système qui produit autant d'excédents que de misère.

 


2. Gasland

Documentaire américain sur l'exploitation des gaz de schiste, de Josh Fox. Sorti aux Etats-Unis début 2010, toujours sans date de sortie en France. Et ça tombe bien car la France de 2011 a de grands projets pour cette ressource d'énergie inespérée et irrespirable… Heureusement, le film peut être visionné en streaming en VOSTFR, et des projections-débat sont organisées par des associations.

Caméra à l'épaule, Josh Fox parcourt le territoire Nord-Américain à la recherche d'informations et de témoignages sur les conséquences de l'exploitation intensive des gaz de schiste. Ses conclusions sont effrayantes : partout où l'on fore "l'or gris", les sols, les nappes phréatiques et même l'air sont pollués, l'eau potable ne l'est plus du tout, les habitants sont malades, et les autorités ferment les yeux. Pour en savoir un peu plus sur les gaz de schiste, et par quels moyens ils sont exploités à des fins douteuses, vous pouvez vous reporter à un article paru la semaine dernière chez Marcel: "Gasland, bras de fer entre écologie et profit", ou au film lui-même, bien entendu.

 


3. Sun come up

Court-métrage documentaire américain et papouan-guinéen, réalisé par Jennifer Redfearn. Durée : 38 min.

Les habitants des îles Carteret, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, se voient forcés d'abandonner leur terre d'origine à cause de la montée du niveau de l'océan. Dans un pays en pleine guerre civile, ces réfugiés du réchauffement climatique – Les premiers, mais pas les derniers, comme le souligne la bande annonce – doivent trouver une nouvelle terre d'accueil.

 


4. Let's pollute

Court-métrage d'animation américain, réalisé par Geefwee Boedoe en 2009. Durée : 6 min.

Parodiant les dessins animés éducatifs des années 50-60, ce petit court-métrage satirique explique à nos futurs citoyen avec une logique implacable qu'il faut devenir un bon petit pollueur, parce que la pollution, c'est comme la guerre, c'est bon pour les affaires !

 


5. Black Swan et Inception

Un film peut être écologiste sans parler d'écologie. La preuve : les efforts faits pour diminuer l'impact écologique lors du tournage de Black Swan (recyclage, plateaux éco-conçus, gourdes réutilisables au lieu de bouteilles plastiques…), et celui d'Inception (électricité fournie par une centrale solaire mobile).


 

 

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