Paul Watson et Sea Shepherd au cinéma

Quel est le point commun entre Mohammed Ali, Coco Chanel, Johnny Cash, Soeur Sourire, Edith Piaf, ou encore Serge Gainsbourg ? Ils ont tous eu droit à leur "biopic" au cinéma. Comprendre "biographical picture", ou "film biographique". Et une nouvelle surprenante nous est parvenue : Paul Watson, le fondateur de l’ONG "Sea Shepherd" aura bientôt droit à son propre biopic.

Si on peut douter d’un succès commercial de l’entreprise au vu de la faible notoriété du héros dans l’opinion publique, la possibilité d’en faire un film fort sur la lutte écologique est cependant bien présente. Entre ses débuts à Greenpeace, son départ de celle-ci pour créer la Sea Shepherd Conservation Society, et les multiples actions d’éclat menées par son bébé (la chasse aux baleiniers, l’épisode hyper-médiatisé de l’Ady Gil…) pourraient promettre un bon divertissement.

Après la série "Whale wars" diffusée aux Etats-Unis qui suit les aventures des activistes de l’ONG dans leur chasse aux baleiniers depuis 3 ans, façon "reality show", Paul Watson passe donc de la petite lucarne au grand écran (Jacques Villeret, "le dîner de cons"). Et l’on attend déjà la première bande-annonce…

Comme rien d’autre n’a été annoncé, nous proposons aux producteurs trois personnalités susceptibles d’incarner le pirate des temps modernes :

Robert de Niro : pas de grand film sans Robert de Niro. Il prendra 25 kilos si il faut, l’accent canadien si il faut, et partira en immersion 6 mois avec les militants si il faut, confirmant ainsi sa réputation d’acteur total.

Hugues Aufray : pas forcément connu pour ses talents d’acteur. Mais pour la ressemblance physique, le travail des maquilleurs sera minime. Et puis il aime la mer, Hugues. La preuve s’appelle “Santiano”.

Denzel Washington : si la production veut avoir une chance aux Oscars, autant mettre toutes les chances de son côté. “Denzel” rime avec “statuette”. Il est Noir ? Et alors ? La différence physique rendra sa performance encore plus éblouissante. Et le biopic, il connaît déjà : “Hurricane Carter”, c’était lui.