Avant sa sortie françaises, le livre de E.L. James, "50 shades of Grey", était déjà un phénomène. Outre la relation vécue entre Anastasia et Christian, les deux personnages, c'est aussi la description de leurs rapports intimes qui a fasciné plus de 30 millions de lectrices à travers le monde, entre bondage et sadomasochisme. Si pour une large part des critiques littéraires, ce livre, avant d'être un phénomène peu banal est avant tout très mauvais, l'association britannique "Women in Need" a aussi son avis sur la question.
Pour cette association qui défend les femmes battues, ce récit est tout simplement "infect" et "dégoûtant", et son avenir est tout tracé : elle demande en effet à toutes les femmes des environs de Newcastle (la région de l'association) de lui faire parvenir des exemplaires de "50 nuances de Grey" pour les brûler. L'organisation a même trouvé un écho auprès de présentateurs et d'émissions nationales qui ont diffusé son appel à tout le pays.
Mais comme brûler des livres ramène à une période de l'Histoire que l'on n'aimerait pas voir répétée, l'association a changé d'avis quant au destin des copies récupérées ici et là : elles ne seront plus brûlées, mais recyclées en… papier toilette. Seulement voilà, malgré tout le battage médiatique, 24 copies du livre seulement ont été récupérées, soit quelques rouleaux de papier toilette recyclé, tout au plus.
Au moins l'association a-t-elle fait passer son message.
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