Depuis une grosse quinzaine d’années, Rémi Gaillard est une des grandes figures du web français : entre coups de génie footballistiques, caméras cachées et autres détournements de jeux vidéo à succès, ces vidéos comptabilisent près de 3 milliards de vues sur les plateformes de vidéos en ligne. Mais celui que l’on peut trop facilement prendre pour un clown sympathique peut aussi mettre sa notoriété au service de causes qui lui tiennent à coeur. En quelques semaines, il a ainsi plaidé 2 fois pour le bien-être animal.
La première, pour la campagne « Vire ta capuche » lancée par l’association Animalter, dont le but « est d'informer les citoyens sur l'ensemble des sujets de la vie courante préjudiciables aux animaux et de leur proposer des solutions alternatives accessibles et réalistes, pour un comportement plus responsable envers les animaux ». Evidemment, le thème ici abordé est celui de l’utilisation de la vraie fourrure animale par l’industrie textile : les consommateurs sont informés d’un possible faux-étiquetage de leurs vêtements via une campagne qui dénonce « des animaux élevés en cage, traumatisés, électrocutés et dépecés dans des conditions dégueulasses pour finir sur nos parkas à 50€ ». La notoriété 2.0 de Rémi a offert à la campagne (et à ses affiches difficiles) une belle visibilité sur le web et les réseaux sociaux. De quoi sauver quelques-uns des 50 millions d’animaux tués chaque année pour leur fourrure ?
L’autre engagement, celui dont tout le monde a parlé (médias traditionnels inclus), c’est cette incroyable expérience menée la semaine dernière : passer 4 jours et 4 nuits dans un refuge de la SPA de Montpellier, enfermé dans une cage, pour sensibiliser à la cause animale, encourager l’adoption d’animaux abandonnés, et récolter des fonds pour l’association. Le succès est total : non seulement l’affaire a fait grand bruit, mais des dizaines d’animaux du refuge ont été adoptés durant ces 4 jours et plus de 200 000€ ont été récoltés pour la SPA.
Au nom de tous les gens qui aiment les animaux : merci Rémi !
Photo : Compte Twitter de Rémi Gaillard
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