Vous pensiez que le Museum National d’Histoire Naturelle était un vieux centre de conférences poussiéreux où quelques chercheurs à barbichettes passent leur temps à analyser des fossiles avec une loupe en fumant la pipe ? Perdu !
Et vous serez surpris en découvrant que le Muséum français est pionnier en sciences participatives, c’est à dire « Des programmes initiés par des scientifiques, qui ont besoin de citoyens volontaires (experts, spécialistes, amateurs ou néophytes du domaine scientifique concerné) pour les aider à collecter un grand nombre de données ou des données sur un vaste territoire ou sur une longue durée ». Et c’est justement le principe de fonctionnement de Spipoll !
Les scientifiques font donc appel à vous, à nous, pour les aider à réaliser un suivi de la biodiversité, à grande échelle, en prenant en photos des insectes pollinisateurs.
Voici le mode d’emploi si vous voulez participer :
- Respirez à fond, fermez cet ordinateur et partez à la campagne.
- Empruntez la chaise de camping de Mamie, une glacière et achetez du jus d’orange bio.
- Installez vous confortablement devant une espèce de fleurs. (les pissenlits de la pelouse, le cerisier du jardin, les coquelicots de la prairie ou tout autre chose)
- Pendant 20 minutes, vous photographiez tous les insectes qui se posent dessus.
- Vous déchargez vos clichés sur le site www.spipoll.fr , une photo par espèce d’insecte.
- Et voilà, vous venez de participer à votre première expédition scientifique nationale, vous venez de contribuer (humblement) à une étude majeur de recensement de la biodiversité.
Spipoll existe depuis 1 an et voit chaque jour de nouveaux participants motivés arriver pour participer à leur échelle à la sauvegarde de la biodiversité.
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