Une île déserte écolo pour les super-riches

1. Le projet

Qui n'a jamais rêvé de vivre sur une île déserte ? Qui n'a jamais rêvé de tenter une expérience "Robinson Crusoé", mais avec un peu plus de confort ? Comme la crise, apparemment, ce n'est pas pour tout le monde, Gábor Orsós, un expert du tourisme, a créé en cette année 2012 sa société Orsos Islands. Son idée est toute simple : vendre à des particuliers richissimes leur propre île déserte flottante et écologique. 

Il s'agit en fait d'un bateau qui n'a pas la forme d'un bateau. On parle là d'un bâtiment flottant mesurant 37 mètres de long et 20 mètres de large, et proposant 1000 mètres carré de surface habitable. Des zones ont été aménagées pour pouvoir planter des palmiers, avec suffisamment de terre pour que les arbres puissent développer leurs racines et ne pas être arrachés au premier coup de vent. 

2. Les détails

Dû côté de la gestion de l'eau sur l'île, des désalinisateurs s'occupent de rendre l'eau de la mer potable, et des purificateurs nettoient les eaux sales. Le constructeur certifie que les eaux rejetées à la mer seront de qualité potable, pour ne pas polluer le milieu. Ces machines, ainsi que le reste de l'île d'ailleurs, sont alimentés en énergie par 160 mètres carré de panneaux solaires disposés ici et là, ainsi que par un réseau de mini-éoliennes silencieuses. Le chauffage et/ou la climatisation, eux, viennent principalement de la récupération de chaleur de l'eau de mer : sous des latitudes où la température au soleil flirte généreusement avec les 40 degrés (ou plus), l'air conditionné est refroidi au contact de l'eau de mer dont la température excède rarement les 30 degrés, pour rafraîchir l'atmosphère intérieure. 

Dernier point : cette île déserte du XXIème siècle ne peut pas se déplacer seule puisqu'elle ne possède aucun moteur. Il faut donc qu'elle se fasse tracter. Reste à trouver quelques âmes généreuses parmi les capitaines de navire, qui accepteraient de tirer cette caravane maritime grand luxe.

3. Le prix

Pour vous offrir ce véritable bijou, il faudra débourser 5,2 millions d'euros. Et attendre, aussi. On parle d'un carnet de commandes déjà bien rempli pour des propriétaires venus des quatre coins du monde.